It’s been lovely but I have to scream now est un livre « trouvé » au hasard sur l’étal d’une librairie. J’ai d’abord été attirée par le titre, qui fait écho à la colère quasi perpétuelle que je ressens.Puis il y a eu la maison d’édition et les autrices, surtout l’une, Marcia Burnier, que je connaissais déjà pour ses romans.

Dans ce recueil du fanzine éponyme, on y trouve du punk, des émotions brutes, une parole libérée et libératrice, de la douleur partagée et des larmes enfin exprimées.J’ai été profondément touchée par ce texte et les différents écrits qui le composent. J’ai eu la chance de ne pas vivre les moments les plus difficiles vécus par les auteurices de ces textes, mais ces écrits ont fait écho en moi et je me suis sentie pleine d’admiration pour elleux.

Je crois que c’est l’un des pouvoirs de la littérature que je préfère : la possibilité de se mettre, le long du texte, à la place de quelqu’un·e.

Et l’ensemble des auteurices nous offre des textes d’une grande beauté et souvent d’une dureté non moins intense.J’adore de plus en plus les fanzines, ces petits journaux hand-made faits par des passionné·es. On y trouve une liberté d’expression folle et des textes qui démangent et qui dérangent.

Et j’aime d’autant plus ces fanzines lorsqu’ils s’inspirent du mouvement punk féministe. Franchement, ce livre était fait pour moi et me donne envie, moi aussi, de créer ce genre de contenu libre et libéré.