Ce début de semaine n’est pas franchement facile pour moi. Ça arrive. J’ai récemment perdu un proche. Forcément le moral n’est pas au rendez-vous à 100 %. Et ça risque d’être un peu paradoxal (peut-être pas), mais j’ai envie de te parler d’un truc aujourd’hui…
Tu as tout à fait le droit d’être triste
Aujourd’hui, il y a comme un mouvement de l’optimisme forcené et du positif que j’ai envie d’appeler « à outrance ». Peut-être que tu te dis que j’abuse un peu, que c’est paradoxal pour moi de parler de ça, moi qui essaie d’amener mes lecteurs au positif et au bonheur.
Oui mais…
Il arrive des moments qui font que l’on n’est pas bien. Un deuil est le parfait exemple. Oui, je me sens triste. J’ai autant le droit d’être triste que d’être heureuse, et toi aussi.
Ce que je souhaite via ce petit billet, c’est te dire que tu ne dois pas te sentir coupable de ne pas être au top. Tu as le droit de te recroqueviller sur toi-même et de rester un peu seul avec ta peine ou ta douleur. Tu as aussi le droit de demander l’aide de tes proches, de ne rien leur dire, ou de requérir l’aide d’un professionnel.
Être triste, c’est normal. Et dis-toi une chose : c’est à toi et à personne d’autre de décider à quel point ta tristesse est grande. Ne laisse personne te dire que ce n’est pas grave, que tu devrais passer à autre chose. Ça arrivera, mais quand tu t’en sentiras la force. Tout ce que je peux te conseiller dans ces cas-là, c’est de ne pas te laisser submerger et couler.
La tristesse est là, quoi qu’on fasse. Ce sur quoi tu peux agir, c’est la manière dont tu vis cet événement triste. Selon ta manière de voir la vie et ton passé personnel, une épreuve sera plus ou moins rude à surmonter. Si c’est le cas pour toi, je ne peux que te souhaiter beaucoup de courage.
Malheureusement – ou heureusement, c’est selon – je pense qu’être triste participe à la construction de ce que nous sommes et nous donne des armes pour avancer plus facilement dans la vie…